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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 16:34

C'est les vacances ! Ouf !

Fin d'activité professionnelle "sous pression" ... Une épreuve au long cours qui s'achève ...

Les moments difficiles, les périodes de tension sont source d'évolution accélérée, de compréhensions profondes sur soi-même, sur la vie, sur les autres et la société ...

Découverte de la profondeur de l'inconscience humaine, de la prétention associée à la bêtise ... Prise de conscience de ce qui en moi, a donné prise à une certaine forme de conflit.

Compréhension des limites psychologiques, sociales et intellectuelles, de l'encadrement et de la hiérarchie. Cela reflète les consciences individuelles très limitée de soi, des relations humaines et des enjeux réels des relations professionnelles, et témoigne du faible niveau de conscience sociale autour de ces questions.

Cette nuit, quatre rêves successifs ouvrent des portes sur l'a-venir : poursuite d'une maturation en cours, renouvellement dans mon travail ...

lls accompagnent un changement de plan de conscience, l'abolition de préoccupations qui manifestaient un manque auquel un de ces rêves répond, en changeant l'orientation du regard ...

Ayant vécu en tension depuis des mois, j'éprouve une fatigue assez importante … et je peux me reposer !

Je suis maintenant ouvert à ce qui vient, en terme de changement d'orientation, de consciences nouvelles, d'évolutions intérieures et extérieures de la situation.

A bientôt ...

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 16:20

Il n'y a qu'un seul temps : le présent.

Il nous est toujours donné ... à cent pour cent !

Si je manque de temps, c'est que je fuis le présent, que je cours après la lune.
Si j'ai trop de temps, c'est que je ne suis pas présent, conscience dans la lune !

Le temps est un cadeau de la vie, pour apprendre grandir aimer, nouer et dénouer les liens, s'éveiller, se perdre, se découvrir ... oublier et (re)trouver la joie ...

Nous avons tout le temps !

Merci de tes interrogations Pascale !


Réponse à la question : "Quel temps vous accordez vous ?" sur Epanews à cette adresse.

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 21:30

Pas besoin de grand chose !

Un lit et un toit, un travail, un peu d'argent, quelques proches, et la vie est là, dans toute sa merveille et sa splendeur !

Faire ce que l'on a à faire, simplement. Vivre ce que l'on a à vivre, humblement ... comme vagues sur inaltérable rocher ... au cœur des tempêtes, comme dans le calme plat, les vagues et les secousses n'atteignent pas l'Essentiel ...

"Être heureux" ne s'explique pas, ne se justifie pas ! Aimer, encore moins !

C'est don de la vie, quand le cœur s'ouvre par delà les mémoires de toutes ses blessures, et qu'il renaît à sa propre lumière ... C'est magie d'être ! Sans raison ni limite !

Quelle gloire et quelle simplicité ! Rien de défini, et pourtant tout est là !

Salut à vous !

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 05:51

A deux autres reprises au moins, j'ai touché ce niveau de conscience. Une fois lors d'une méditation que j'animais, je me suis assis, et suis resté cinq minutes, dans une sorte de feu, rouge, intense, qui était tout l'espace. Me rendant compte que le temps passait, je regardait l'heure, une heure était passée ! La dernière, en stage, il y a quelques mois, à l'ashram d'Arnaud Desjardins, lors d'un rêve ...


C'était un matin, un peu comme un autre.
Ces temps-là je dormais mal. Toujours sous pression. Je ne me rappelle pas ce qu'avait été ma nuit. Mais je sais qu'elle avait été habitée.
Avant d'arriver au travail, j'aime marcher dans un petit sous-bois, juste à coté. Ce matin-là était étrange ... Je prends conscience, tout d'un coup d'une tension, qui plane. D'un silence ... particulier. Et quelque chose de quasiment, violent, me frappe : Il règne ici, en moi, une paix solide, comme un roc.
J'en suis ... secoué. C'est tellement ... inhabituel et puissant. Hors de portée de mon être quotidien ! J'aimerais comprendre.
Et cette paix, qui habite le sous-bois, elle est tellement, tellement forte ... Elle en est, douloureuse !
Je suis débordé, désorienté. Déchiré entre deux puissances : cette paix qui est ? ... moi ? ... Que j'éprouve comme plus au centre de mon être que le moi quotidien. Et celui-ci, qui se débat, essaye de ne pas se noyer, de ne pas se perdre dans cet insondable, et qui essaye de comprendre ...
Je marche paisiblement. Intérieurement, avec le souffle et la conscience, je fais la pause : conscience du corps global, relâchement intérieur ...
Et cette pression qui ne me lâche pas !
D'où cela peut-il venir ? D'où ?
Je cherche en moi-même. Il n'y a pas de raison à cela.
Impression obscure de ne pas être en phase avec moi-même.
D'être à coté et inconscient, des vrais enjeux de mon être profond.
Je prie, j'appelle une réponse.
Le temps passe dans ce déchirement. Que je suis impuissant à résoudre : cela dépasse trop les catégories habituelles, et les références vécues de la vie de tous les jours.
Le poids de cette paix devient moins perceptible, quand, à mon rythme, je rejoins mon travail.
Mais quelque chose, comme un roc, un roc de paix, reste là, présent. Et diffuse, lentement, sa certitude/présence dans mon être.
Je prends mon travail. Et puis dans la matinée, je comprends. Je comprends où j'ai été, que j'ignorais !
Quand l'être agit, le rythme l'emporte. Ainsi l'attention peut être, infiniment fine et subtile.
En ce moment d'intuition, j'ai senti-su.
Mon être, dans la partie la plus pure de sa conscience, avait été, “je” (quel “je”?) avait été, dans une sphère si subtile, que ma conscience ordinaire, n'en avait rien perçue.

Maintenant cela revenait, la conscience intuitive, la conscience pure, savait où j'avais été. Et qui était cela qui avait été "là-bas".
Dans un espace de dialogue si intérieur, avec moi-même. Tellement puissant et d'une légèreté absolue. sans lien avec la vie terrestre.

Un univers de Forces de Lumières en échange perpétuel de Sens, d'Énergie, de Vie.
Et j'étais l'Une d'Elles en dialogue permanent avec Dieu.

Mon être terrestre avait reçu cette paix, comme la conséquence de cette Conscience au-delà de l'être. Mais il était trop loin de cette pureté, pour en sentir la source.

Cette Paix, lourde comme du plomb. absolument i-né-bran-la-ble.

Je vivais dans la Lumière de Dieu.

Et pendant que LUI parlait, et dansait et parlait à travers moi, était cette paix, dans la matière de ce monde.
Et le temps cessait. Tout avait été, était, sera, toujours, Un.

Il avait fallu le temps de cette matinée,
la disponibilité créée par l'activité juste,
la sensation et la question de cette paix en moi.
Pour que d'un coup. entre Ciel et Terre.
Le Lumière se fît.
qui est. Éclair de Conscience.

Pourtant le temps ne s'arrêtait pas.
Pourtant cette paix ne s'arrêtait pas.
Pourtant ce dialogue ne cessa pas.

Il est, et fût toujours.

Alors ... Qui - suis - “je” ?

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 16:16

"Dans les bras de la lumière". de Betty Jean Eadie. Un voyage extraordinaire ...


"Voie express pour le paradis." de Ned Dougherty. Une EMI forte, et surtout la manière dont elle s'est incarnée progressivement dans la vie de cet homme, patron d'une boite de la jet-set, buveur, plus ou moins drogué, qui a lentement changé de vie ...


Et un classique :
"La source noire" de Patrice Van Eersel, L'enquête de ce journaliste pour comprendre la réalité de ces expériences. voir plus.

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 20:21

Surtout : ne pas se prendre la tête avec ça. C'est juste un avant goût ! Les prémisses d'un nouvel état de conscience en train d'émerger ! ...


Je m'éclate ! Sans aucune cause extérieure, à mon travail, alors que la journée peine à démarrer, une fontaine de joie bouillonne, rayonne, jaillit au cœur de mon être !
Je me paye un cacao à la machine pour arroser ça !
D'où vient tout ce bonheur, toute cette fête, cette joie ?
De la vie ? Du dedans ? Du dehors ?
Impossible à dire !
Et dans cette joie, tant de bonheur !
Comme la reconnaissance d'un état déjà connu.
Et cette reconnaissance fait partie de la joie, et y ajoute une immense gratitude, un émerveillement extraordinaire !
« Cela » (la joie, le Paradis) avait été « perdu » ... et maintenant « Il » est retrouvé ... Mais quelle splendeur, quelle merveille dans cette re-découverte, dans ces retrouvailles !
Hmmm ! Je vous dis pas le goût du cacao, chaud et sucré dans ma bouche ! Et comme ça descend dans la gorge et le ventre !
Oui, quel cadeau me fait la vie !
Quel cadeau elle prépare, à ceux qui cherchent encore : tous ceux qui connaissent pas cela ! Ça fait du monde ! ;)
Oui. Tout les chemins mènent à cela. Pas de doute !
Toutes les perditions, tous le désespoirs, toutes les violences, tous les doutes, et aussi, tous les bonheurs, toutes les joies, tous les partages, toutes les guérisons, tous les pardons, toutes les certitudes ... TOUT mène à cela !
Sacrée promesse, non ? pour tous ceux qui n'en ont pas eu l'avant-goût !
Gloire à la vie, à l'extraordinaire merveille qu'est la création ! A ce monde, peuplé d'entité céleste et divine, en chemin vers leur splendeur, et leur munificence ! ...
Wouaoufff ! Je déraille pas un peu là ? Un peu fêlé, non ?
Mon banal quotidien est toujours là ! Une harmonie céleste baigne mon âme !
Prisonnier de leur chemin d'évolution, de leur identification à leur moi psycho-social, peu percevront ce qui se passe. Certains réagissent inconsciemment ...
Quel bonheur d'être, humain, vivant parmi d'autres humains !

A une prochaine, pour des nouvelles de cet éveil !

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 19:34

A propos de ce que je vis et écris. En réponse à un commentaire sur un de mes textes.


A vivre et témoigner de ces espaces intérieurs, si peu partagés, il y a une attente de rencontre et de partage qui trouve rarement réponse ...

Comme de voyager avec des compagnons dont on connaîtrait, mieux qu'eux-mêmes, les chemins, présents et à venir, sans pouvoir leur en parler ! Sans pouvoir partager cette insaisissable connaissance, qui émerge et s'épanouit dans l'acceptation de la rencontre !

Mais qui accepte un regard qui voit votre lumière mieux que vous ? Ce regard brûle !

Reste le silence, une certaine distance, un regard qui accueille et voit. Et saisit, provoque, quand la porte du cœur s'ouvre soudain, pour un bref moment, une rencontre d'âme à âme ! ...

Cela me rappelle tous ces éclairs de lumière et d'amour que j'ai connu dans les rencontres ! Des feux d'amour d'une incroyable beauté/intensité ! Mais qui en veut, tant ils nous font sentir la petitesse de nos préoccupations quotidiennes, en regard ce qui nous traverse alors ?

Savez vous à quel point je doute de moi ?
Savez vous à quel point je prie pour connaître le chemin ?
A quel point j'accepte de ne pas savoir, tout en poursuivant comme un fou, la piste de l'insaisissable lumière qui brille partout où je ne l'attends pas ! Et qui me saisit bien plus souvent que je ne la touche volontairement, par mes efforts nécessaires et minuscules !

Merci de vos quelques mots.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 06:08

... J'étais malheureux et souffrant ... Convaincu que la vie avait un sens et désespérant de le trouver, avec parfois des moments où l'évidence de ce sens, de la justesse et de la merveille de la vie, me tombait dessus, terrible, immense, ou fragile comme un pétale de rose, la flamme d'une bougie au cœur d'une tempête ... , et dans l'heure, la journée ou le mois qui suivait, ce sens, cette évidence m'échappait à nouveau ...
J'ai mis des années à reconnaître, à nommer, à comprendre ma fragilité, et mes failles, mais aussi la force qui me faisait supporter cette vie et ces épreuves ...

Après cette reconnaissance, un tournant très important est venu quand j'ai compris que cette fragilité et ces failles avaient besoin d'amour.
J'ai compris que l'être qui les vivait n'était pas "mauvais par nature", mais au contraire était porteur d'une lumière (conscience).
Que s'il existait, c'est qu'il a été voulu par une énergie, par l'Univers, par ce que vous voulez, mais une
immense force d'amour, de vie et de joie, qui dépasse le "je" mais s'exprime en lui ! ...
Que, si j'ai été voulu, j'étais digne, quelles que soient les images, et la négativité qui me traversaient, digne, beau et vivant, par nature ... qu'en tout état de cause, je n'avais pas à juger, ni à avoir peur, de ce qui se passe en moi ... Et que tôt ou tard, dans un instant ou dans dix ans, cela prendrait sens, évoluerait ...
Que l'amour est ma source, et qu'il est aussi ma destination !
Que tout le/les manques de ce jour préparent mon âme, à mieux accueillir ce qu'elle porte en elle de plénitude ...
Comment une conscience pourrait-elle vraiment apprécier le paradis,si, de toute éternité, elle est noyé en lui ?
Oui, le paradis, nous l'avons connu, nous le portons en nous ... Mais pour le vivre en pleine conscience, pour l'éprouver goutte à goutte, instant par instant, dans toute son infinie richesse et beauté, pour en reconnaître pleinement la nature, qui est une fantastique énergie d'amour ...
pendant un moment, une vie ou 100 000, nous "devons" (avons choisi à un certain plan de conscience d') en perdre la conscience.
Cela nous donne "existence" et notre âme, tout notre être à travers les épreuves de la nuit qu'il traverse, apprend à se tendre vers lui, apprend à aspirer à lui.
Notre être apprend/découvre l'attente, l'écoute, la prière, l'espérance, apprend la vie, découvre et traverse toutes les formes d'illusions, tout ce qui n'est pas le paradis ...
Apprenant, cheminant, aimant, l'être particulier que nous sommes, creuse en lui-même, dans la nature de la réalité, dépasse les apparences du manque d'amour, pour (re)découvrir la plénitude et l'amour ...

ET, en même temps, ce n'est pas dans 10 ans, que cela arrive ! A chaque instant, à chaque moment, ce
re-contact avec le paradis, peut se faire ...

... Vous avez renoué avec "vous-même". Quelque chose s'est passé ...
Que ce soit aujourd'hui, demain, ou dans dix ans ... vous le découvrirez !

... J'ai fêté un peu tôt votre naissance à cette réalité ! Mais je vois l'être qui se bat, qui chemine, que son manque guide inéluctablement vers sa lumière ... !
Je l'aime, la lumière est déjà en lui : presque rien, une pirouette, il peut la trouver !
Il ne peut pas ne pas la trouver !
Il n'y a ni échec, ni réussite sur ce chemin. Quand on touche la lumière, le poids s'efface, les blessures sont guéries, le temps s'efface, la blessure devient, ce qu'elle a toujours été : Lumière, que nous ne savions pas voir.

Soyez vous-même, aimer qui vous êtes. Aimer même de ne pas aimer qui vous croyez être.
Le mystère et la beauté qui sont en vous, vous dépasse, comme ceux de la vie ... mais ils SONT vous.

C'est si difficile ... et si simple !
Avec tendresse, avec amitié.

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 15:22

A relire ce texte aujourd'hui, un sentiment profond monte, une reconnection à la puissance de cette expérience. C'était il y a un peu plus de vingt ans, quelques mois après la mort accidentelle de mon frère, la jeune femme était sa compagne ... Après "Satori ...", le témoignage précédent, ce texte témoigne d'un espace de conscience encore plus vaste ... qui sera encore dépassé par le témoignage suivant intitulé "Conscience".


J'étais assis avec la jeune femme, à la terrasse d'un café.
Nous avions fait quelques pas dans la ville. C'était difficile de parler avec elle : tellement tendue, tellement inquiète.
Nous étions bien installés au Soleil. Devant une place lumineuse. Le dos appuyé contre une solide pierre grise. Nous étions à l'abri du vent, et la chaleur timide du Soleil était agréable.

Il y avait un peu plus d'un an, son compagnon, mon frère, était mort. Accident de moto.
Projets communs, une petite fille de trois mois à ce moment-là ... Et elle. Balayée, détruite. Elle ne s'en remettait pas. La violence de l'abandon. Elle qui avait mis tous ces rêves dans cette relation. Comme elle l'aimait cet homme !
Violence.

Et le temps suspendait son vol ...

Depuis cette disparition, j'avais appris à mieux la connaître. Mais qu'elle était difficile à approcher, à apprivoiser.
Une tension intérieure, une souffrance ! ...
Désespoir. Vie sans sens ...

Elle se bagarrait. Elle avançait. Mais cette montagne à gravir, devant elle, pour “revenir” à la vie, était noire et dure. Comme une escalade, sans espérance.

Nous parlions. Je résonnais à ses douleurs, à son appel. J'affirmais la force de la vie, la force de l'espoir, dénichais, derrière ses propos de souffrance, la conscience et la vérité ... qui font que l'on continue, ... qui sont : l'ordre supérieur de la vie.
Elle sentait cela. résistait. L'injustice ...
Pourtant, je sentais un apaisement en elle. Mais pour moi, chaque mot était, un combat.

Comme un maître d'aïkido tranquille et ancré, terrasse en quelques mouvements, puissants et justes, ses cinq adversaires, j'étais actif, mobilisé, tout entier.
Pas un instant de pause. Vigilance, d'instant en instant. Ne rien manquer, de ses paroles, de ses défaites, de ses sentis. Entendre, sentir, renvoyer ... : la force de Conscience, derrière l'apparence de la destruction.

Il y a un Sens à ce destin. Le percevait-elle ?
Ce sens, c'était cette bagarre : trouver le Sens, derrière et au-delà, des décombres.
Comment peut-on vivre quand rien ne vous retient ?

Je ne sais si je dois le dire ? ...

Mais dans ce combat, sans merci ... Contre la nuit de l'inconscience ... Contre la violence de la souffrance. Dans ce combat sans merci, TOUT mon être était engagé, tout.
Oui, ce combat c'était ... la Certitude de la Lumière contre le désespoir et la rage de l'Ombre mortelle, de la Blessure Inguérissable ... qui certes l'est.
J'y aurais laissé ma vie ...
Il fallait qu' “il” baisse les armes, qu' “il” abandonne le combat. “lui”, l'Ombre noire qui veut tout posséder, qui déguise et cache et triche, avec la Vérité. Le “malin”, si subtil, si puissant. Si bien nommé. Car, dans toutes les failles de la conscience, il se cache et dissimule sa traîtrise. Son but est le chaos ... Où il règne pour un temps.

Dans ce combat, je tenais les armes, j'étais la conscience. Mais ce n'est pas “moi” qui agissait

- Cela - agissait.

À travers ses coups de boutoir, à travers ce combat accepté, par Amour, mon être et ma conscience, se forgeaient.

Il fallait, à chaque instant, que je hisse plus haut la force d'intelligence de mon être, la force de pardon, la force d'amour.
Plusieurs fois, je me suis demandé si j'allais, ou non, abandonner, décrocher ... accepter de laisser le champ libre à la force de cet “autre”, de la force de nuit ... me retirer, pour panser mes blessures.
Mais ce n'était pas acceptable.

Au plus je plongeais en moi pour puiser de nouvelles ressources, traquer les perles de vérité, cachées au fond des mots, dans les mystères de la conscience, au plus m'envahissait ... une Conscience, puissante et claire.

Progressivement, j'ai senti, à travers le regard qui me traversait, à travers la présence brûlante qui m'habitait de plus en plus; j’ai senti la présence de l'absent, de son compagnon disparu, qui m'épaulait de sa conscience et de son amour.
Et une présence plus grande encore, plus vaste que le Ciel et la Terre, réunis... Une Présence ... impossible à nommer. Et dont je ne sentais que la trace.
Mais cette trace, cette trace infime, éveillait en moi un tel sentiment de majesté, de puissance incommensurable, un tel sentiment de respect profond, comme la mer, à la limite de la crainte, comme une peur qui sait l'amour derrière la menace apparente.

La créature ne peut regarder et toucher, la Puissance Divine. Elle ne peut qu'en effleurer l'écume, terrifiante comme mille Soleils.

Mais l'Homme, en étant Un avec LUI, peut - La – manifester.

Et devant moi, devant mon regard et mon être, plein d'une immense et terrible extase, devant cette place, au coeur de cette ville, la souffrance humaine, TOUTE la souffrance humaine, devant cette Puissance de Dieu, était moins qu'une bulle de savon, dans l'océan où flottent les mondes.

Un souffle de LUI et elle cesse, sans trace.

Quel regard, quelle puissance m'habitait ?
Un souffle, sous mes yeux, et plus rien n'était. Tout, tout, cessait.
Seul est/reste. Sa Puissance.

Et je sentais cela :
LUI a voulu l'homme ainsi.
LUI a voulu l'homme libre.

De toutes les créatures, l'homme est la seule à pouvoir haïr, à pouvoir tromper.
L'homme est libre, de s'enchaîner à sa souffrance.
L'homme est libre, de l'accepter et de la transformer.
L'homme est libre. Créateur de son destin.

L'homme est libre.
LUI le veut.

Et dans ce combat sans fin, à la terrasse de ce café, lentement, lentement les choses se sont apaisées. La tension de cette femme a baissé. “il” a cessé. Ses attaques, ses mensonges, se transformaient en Lumière, en Vérité. Ses dissimulations étaient dévoilées. Le mensonge se dissolvait, de lui-même, mort avant d'exister, n'ayant jamais été.

Plus fort “il” attaquait, plus forte la Lumière, et plus “il” cessait d'être, se vidant de sa substance. Lentement, lentement, la puissance du néant, dans ce combat, décrut. L'enfer dévoilé, tombe le rideau, et cesse. Et seule, la Lumière Est ...

L'enfer n'existe pas, seulement la nuit, avant
                                                                         l' Aube.

Le Mal, lentement, est le Bien en formation.

Et l'Homme est.
Il est au centre du combat.

Par l'Homme, par sa conscience, la Lumière advient !
Et Cela est possible.
Maintenant !

Je vibrait, ébranlé jusqu'au fond de mon être.
Le combat cessait, faute d'un combattant ...
La Lumière Est, Etait, Sera ...

Mon amie paya les consommations. Nous fîmes quelques pas. Avait-elle soupçonné quelque chose ? Je ne sais pas.

La présence de son compagnon, mon frère, vibrait encore en moi. Amicale et chaleureuse.

Je me retrouvais là, seul, enfin, entier, plein, et heureux d'être tel, avec le goût de cette perception, plus dense, plus puissante que la réalité de cette Terre.
Mon corps était exténué et mon âme, lasse et triste et heureuse ... Mon esprit vacillant, tourbillonnant ...
Je rentrais chez moi.

Une identité inaliénable, inaltérable, était constituée, achevée, accomplie, en l'être ... comme une réelle ossature, la seule véritable armure, qu'un être puisse jamais être-avoir.

Jamais plus je ne pourrais être brisé. Même si, extérieurement, on détruit tout ce que je suis.

LUI le veut. Tendresse.

Et mon armure n'est pas de force.
Elle est d'
                 A M O U R

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 18:45

Une question : Être tout le temps dans la vigilance, l'instant présent, je ne sais pas faire. Les moyens d'y parvenir ne sont pas nombreux à ma connaissance (respiration...), comment faites-vous pour y travailler?


Votre question ouvre un immense champ d'exploration ! ...
Au début du chemin, la première clef est l'attention.
Il faut s'entrainer, et pratiquer le "rappel à soi". "Suis-je présent à ce que je vis, ou suis-je en "conduite automatique" ?"
Si vous développez ce type d'attention, une présence à vous-même permanente se créera ...
Vous comprendrez qu'être présent, c'est être présent à "ce qui est" (une pensée, une émotion, un vide intérieur, un malaise, une joie, un état, ...).
Avec le temps et l'affinement, vous découvrirez même une conscience dans les moments d'absence ! C'est une étape importante ...
Quand vous connaîtrez cette présence à votre attention, la présence à vous-même ne sera plus source d'efforts et de tensions ...
Bien sûr d'autres pratiques peuvent aider, la méditation par exemple, et toute pratique qui "engage" l'instant, c'est-à-dire pour laquelle une très grande présence à soi est nécessaire pour réussir ou progresser (arts martiaux, ...)
Cela vous éclaire-t-il ?
Amicalement.

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