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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 14:42

C'était un matin de retour de vacances. Ma mère était inquiète. Elle dit : “C’est bizarre, aujourd'hui, je me sens mal à l'aise. Ce n'est pas une bonne journée ...”, en regardant le ciel et en fermant le coffre de la voiture, avant le départ.
Mon regard d'enfant la voyait d'en bas. Un fort lien m'attachait à elle, amour ?
Mais aussi, un violent rejet qui ne pouvait se dire. Je me détournais d'elle, partais vers le fond de mon être. La vouant aux gémonies, vers l'enfer, pour des raisons que j'ignorais.
Comme cet enfer que je vivais, avec elle. Sans même pouvoir l'appeler tel ...
Ce matin-là aussi, un instant puissant d'intuition, de “Connaissance”, me l'avait dévoilée autrement, que comme un enfant de onze ans voit habituellement sa mère. Je la vis comme un être touché, blessé, qui croit savoir, sans détenir d'autre vérité que sa peur et une inconsciente incomplétude. Impasse en elle ...

Bien des années plus tard, un jeune homme dans un stage de développement personnel.
Il y a peut-être trente personnes dans la salle, assises en deux cercles concentriques. C'est lui qui parle. L'animatrice du stage est une femme posée, d'une cinquantaine d'année, solidement campée dans son corps, le regard droit, une longue chevelure noire, déjà filée de gris.
Il parle du passé. De son immense solitude, de sa difficulté à être, de ses relations difficiles avec les autres ...

Le chemin de la vie est étrange. Pourquoi à ce moment ? Pourquoi avec cette personne ?

C'était le trois ou quatrième stage qu'il faisait avec ce groupe. Temps de méditation, temps de travail corporel et d'échange, temps d'entretien. Les entretiens, où chacun, écoutant les autres, pouvait à son tour s'exprimer, poser des questions, dire une douleur de sa vie, entendre peut-être, un sens plus large ou bien un conseil, se voir remis dans son ordre ou, tout simplement écouté, jusqu'au bout.
Combien de personnes ai-je entendues ainsi s'exprimer, chercher leur chemin, parfois le fuir ou l'ignorer ? Patience, écoute. Chacun recevait sa part. Et si je ne dis pas le nom de cette femme, c'est par respect et par amour.

J'avais peu parlé lors des stages précédents, plus courts que celui-ci, qui durait cinq jours. Ce devait être le troisième jour, une intense tension habitait en moi, et aussi une peur immense. Le besoin de parler, de dire ce que j'avais à dire. La force de quelque chose, que je ne connaissais pas, et qui m'oppressait terriblement ...
Les entretiens devenaient un enfer où, écouter les autres et supporter de rester assis était terrible. Ce qui était en moi, tantôt résonnait à la souffrance de l'autre, tantôt trouvait le temps long et insipide devant ce qui, à mes yeux, était parlote vide.
Mais pour autant, je ne savais pas de quoi parler. Je sentais ma peine, je sentais ma souffrance, mais je n'en connaissais que l'apparence. Et j'avais peur de parler devant tous ces gens, dont je ne connaissais que la moitié.
Il y avait aussi ce sentiment ravageur et paralysant, de ne pas être à la hauteur ... Cela augmentait encore la difficulté d'entrer dans le “cercle de parole”.

Ce soir-là, j'ai levé la main. Enfin. Et elle m'a donné la parole.
J'avais peur. Je ne savais pas “comment-quoi” dire... Mais il fallait que cela le fût.
J'ai respiré un peu. Bafouillé. “ ... Je suis mal ...”
Je ne sais plus comment j'ai continué, ni par quel chemin je suis
passé pour arriver là, où il fallait que j'aille ... Elle m'a guidé, lentement, sûrement, là où la douleur, le nœud de la souffrance, était enfoui.
A l'intérieur de moi la conscience parlait, les émotions que je vivais et exprimais me traversaient. De l'extérieur, la puissance de ces émotions, devait paraître étonnante, terrifiante ? Mais à l'intérieur, la conscience était autre : je souffrais, et ne souffrais pas ...
Ma conscience et mon être n'en pouvait plus, de s'enfoncer, de descendre, toujours plus profond, encore, et encore plus loin ...

Jusqu'où le fil de cette souffrance allait-il m'emmener ?

Comme un torrent de feu, ma conscience balayait de lumière et de connaissance les profondeurs inconnues de mon être.

Il fallait que cela fût : que je trouve l'origine de ce qui me tuait si lentement, si sûrement. Inconsciemment, toute ma vie était tendue vers ce but. Et c'était : Maintenant. Rien ne me ferait reculer.

Et je suis revenu. Vers cet instant du début.
Où mon regard se dédouble. Où tourné vers ma mère,
l'aimant et la haïssant, mon être s'est replié
avec violence, tout au fond de lui-même.

L'enfant que j'ai été, s'il aimait sa mère, aurait aussi aimé ... la tuer, lui faire mal, la “punir” ... mais punit-on sa mère ?

Et dans ce regard d'enfant, au retour de ces vacances, il y avait toute la violence de cet amour ET de cette haine. Tout condensé, concentré, en un seul instant. Je souhaitais sa mort, sans le vouloir.

Quelques heures plus tard, elle mourait.
Dans l'accident de voiture. Sur l'autoroute.

Elle conduisait, un pneu a lâché, explosé, beaucoup de bruit. Surprise, affolée, elle a bloqué les freins, perdu le contrôle de la voiture
A cent-soixante kilomètres/heure, la voiture est partie dans le décor. Secousses, tourbillons.
Tout est fini. La voiture s'est posée, avec une étrange douceur, sur le talus en bas de l'autoroute, à plat. Temps suspendu. “Est-ce cela ? Ainsi cela devait arriver ? Je ne le croyais pas possible”. Ces pensées défilent à une allure fantastique, plus proche de l'intuition, que des mots. La portière s'ouvre, je suis éjecté, je roule quelques mètres, vérifie mon intégrité, me relève. Indemne.
Mon père sort de la voiture. Les enfants : ma soeur, mon frère, mon cousin n'ont rien. Mon père cherche ma mère. Il fait le tour de la voiture : sans sa ceinture, elle est tombée dans le fossé. La tête brisée. Mon père relâche le corps. Plus rien à faire, le découragement, le désespoir, dans son attitude ...

Devant cette femme, ce jour-là, dans ce stage, se dit : l'enfant que j'étais, a cru que son désir de mort avait tué sa mère.
Cette femme, cette thérapeute, me fait sentir cela et comprendre que cela n'est pas la vérité.
L'enfant qui a vécu cela est là. Il est là, au cœur de l'adulte qui se dit, avec toute la force de ses émotions, de ses croyances erronées, devant cette femme ... La conscience est là.
Et simplement cette femme, qui m'a écouté, parle, explique. Et je commence à entendre. J'ai du mal à le croire. Mais doucement ma conscience pénètre dans cette nouvelle réalité.
Devant tant de simplicité et d'évidence, je suis décontenancé. Mais mon être se saisit lentement de cette conviction. Il commence à l'absorber, à l'assimiler.

D'autres nécessités sont à l'origine de la disparition de la maman de l'enfant que j'ai été.
Elle ne dit rien de cela, mais cela je le sais, je le pressens.

Avec cette mort, l'enfant que j'ai été, s'est figé, coupé de toute vie émotionnelle, de tout échange intense ...

“J'avais tué ma mère. Impossible et funeste de risquer cela à nouveau : tuer un être que j'aime.” Voilà ce qu'avait compris mon être instinctif-émotionnel, de ce terrible choc, de cette terrible coïncidence.

Je n'ai pas pleuré lors de son enterrement. Mon cœur était devenu de glace. Un froid immense était là. J'étais seul. Seul comme jamais je ne l'avais été. Plus personne autour de moi, ne pouvait me comprendre, comprendre cet enfant qui souffrait. Et encore moins le toucher, et réveiller son cœur.
Les adultes aussi étaient pris dans leurs douleurs.

Le monde était figé dans une immobilité terrible.
Que reste-t-il à un enfant de onze ans, qui a tué sa mère, sans savoir pourquoi ?

Je n'ai jamais plus, je crois, vécu comme quelqu'un de mon âge. Rupture d'avec le “monde”, d'avec ce qui compte pour les autres. Les questions que je portais en moi devinrent autres, complètement autres ...
Quatre ans plus tard (à quinze ans), démarrait ma recherche consciente pour comprendre la vie, le pourquoi de ma différence, pour renouer le fil perdu, de la chaleur humaine. Quinze ans plus tard, c'est avec cette femme, qu'enfin, le nœud de souffrance explosait, dans une flamme, de conscience pure ...

Je n'avais plus rien à dire. J'avais été au bout de moi-même, au-delà, même, de ce qu'on imagine être soi ...
Je sentais en moi les choses se poursuivre, mais plus de mots ni de nécessités pour les dire ...
Je saluais, quelque peu désorienté par cette sensation vibrante et pleine, de vacuité intérieure. Contraste avec le trop plein de tout à l'heure.
Ma manière de voir-et-vivre le monde avait changé. Il y a un “avant” et un “après”. Dans la période qui suivit, le germe planté ici, se développa, lentement, invisiblement, pendant des mois.

Ce fut le seul entretien auquel j'ai jamais assisté où cette femme salua celui qui venait de parler, en même temps que tout le groupe.
Quelque chose en moi en fut profondément ébranlé.

Je fis de nombreux autres stages avec elle. Et puis nos chemins se séparèrent. Amitié.
Dans ses stages, j'ai pu vivre en sécurité, des profondeurs de moi-même impossibles à vivre ailleurs.
Un jour j'ai touché ses limites. Et mon chemin me conduisait au-delà. J'expérimentais des domaines où sa conscience n'allait pas.

Sans vous, Madame, je ne serais pas celui que je suis.

Merci.

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 17:50

Bon ! Juste quelques mots "sur" le bonheur !   suite de Partageons nos bonheurs !
Pour moi, il n'y pas de « petits » bonheurs,  chaque bonheur est en écho, en résonance avec le bonheur de la vie.  S'il y a le bonheur de la vie, alors les « petits » bonheurs l'enrichissent, lui répondent.  S'il n'y est pas, alors ils peuvent guider vers lui.
Enfin : vivre nos bonheurs dans la gratitude, dans la confiance, me semble une bonne et importante chose ! Cela ajoute une dimension de joie, d'ouverture, de reconnaissance ... La vie n'est-elle pas un miracle, MA vie, d'être humain, simple et ordinaire ... et la vôtre bien sûr !
Un de mes petits bonheurs récurrents, c'est quand j'achète du pain bio, au marché bio du mercredi !
Ah ce pain ! La croûte craquante, la mie, molle et parfumée ... Un peu de beurre, sur une bonne tranche, un bol de thé, miel et lait ! Tellement simple et bon ! Et je me sens relié à la nature, à la vie, au travail des hommes ... Bien mieux que du caviar, ou tous ces trucs surfaits parce que très chers, réservés à une "élite", incapable d'apprécier la simplicité de la vie, qui ne connaîtra pas ce bonheur, simple et évident que je déguste chaque semaine ! Et le jeudi, et le vendredi ... Hum ! le fromage avec ce pain !
Voilà un de mes petits paradis ! lol !
Bonne soirée !  ;-)


Coucou Y..... ... et tous les autres !
Merci de ton témoignage simple et plein de soleil, extérieur et intérieur !
Cela fait un moment, que je souhaite intervenir sur le thème de la colère (cf. ce forum d'Epanews), mais tout ce qui venait, était entaché d'attente et de tension, d'un besoin de reconnaissance qui faisait que je ne me sentais pas prêt et que "cela" (ce qui venait), ne convenait pas. Je prenais conscience de cela, le reconnaissant simplement, refusant sereinement de mettre en œuvre ce qui aurait été, au final, la manifestation d'un déséquilibre personnel, d'une "revendication" sans objet !
Et puis tout à l'heure, je me suis assis devant mon ordinateur et je me suis lancé, simplement, sans attente, allant directement et naturellement à l'essentiel : "Qu'est-ce que la colère ?" et "De quoi témoigne-t-elle ?" pour moi. L'esprit libre, serein, posant simplement, l'une après l'autre, les éléments essentiels à l'approche et à la compréhension de la colère, et plus largement des émotions dans nos vies ...
Moment de liberté intérieure, de "réalisation de soi", avec, une fois conclu ce "travail", cet "expression de soi", le sentiment d'avoir donné le meilleur de moi-même, d'avoir "accompli", "satisfait" à quelque chose d'essentiel et d'important en moi ... Un "Tu as fait du bon boulot, Roland", en quelque sorte, accompagné d'un grand sentiment "d'accomplissement", d'une sérénité, et d'une grande disponibilité/ouverture pour la suite de la journée, et tout ce qu'il y a "à faire" ! ...
Tiens, cela me rappelle cet autre moment, où j'ai éclaté de rire, tout seul dans ma voiture :
Je me suis dis, sans doute pour la première fois de ma vie, sincèrement et sans aucune arrière pensée (parce que j'avais particulièrement bien géré un ensemble de contraintes compliquées avec l'aide de la vie) : "Tu t'es débrouillé comme un chef !"
Que me vienne à l'esprit, avec cette évidence et cette simplicité, une telle phrase, était le signe d'une grande évolution de ma part, et offrait un contraste, un clin d’œil paradoxale, amusant, drôle de la vie, à l'égard de ma propre psychologie !
Bises à tous. Roland.
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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 22:18

Une expérience d'il y a une semaine environ.

Je me réveille la nuit, comme souvent, avec un « problème » à résoudre, une question non résolue ... D'habitude, je « plonge » dedans, et ça tourne en rond, en générant du stress, m'empêchant de me rendormir sereinement ... Mauvaise nuit, et le matin, le ventre en compote ...

Et là, terrain bien préparé sans doute (Fleurs de Bach, homéopathie, tirage du Yi Jing quelques jours plutôt, plus une brève lecture sur « hoppopono »), au lieu de « plonger », je bascule dans « Merci », merci à la vie d'être là, merci au ciel et à la terre pour leur immensité, merci aux temps passés et aux éons qui ont précédé ce temps présent, pour que le monde soit tel qu'il est, et que moi, minuscule j'y ai ma place, ma petite vie, merci pour la maison, et les draps qui m'entourent, pour le travail que j'ai, merci à père et mère, et à mes filles avec qui il y a temps d'amour, merci à tous ceux, si nombreux, par qui ma vie est nourrie, transformés, maintenue ... Merci. Rapidement je m'endors. et le matin, plus de souci de ventre !

Depuis, quelque chose à changer en moi. Ce « Merci », cette gratitude, j'y reviens, je m'en nourris, elle brise le cercle de mes enfermements, de ma focalisation sur les « manques », elle m'ouvre à des horizons intérieures, à la conscience d'une perfection qui m'échappait si souvent, et à une paix qui s'affirment doucement. A une conscience étonnante, voilà ce que j'en écrivais :

« Ouverture à la « parfaite lumière », inondé de bienveillance et d'amour. Aucune obligation de « faire » « quelque chose » pour les personnes aimées. Je ne comprends rien ! C'est au-delà de ma manière « normale » de penser.
Devant cette connexion-extase ressentie les mots sont impossible à mettre. Elle fait relâcher la tension d'agir, de faire pour/vers les autres. »

Oui, brièvement, j'ai accédé à une conscience au-delà du « faire » et du « moi » ordinaire !

Le chemin continue ! Cette petite révolution se poursuit dans ma vie ...

Amicalement. Roland.

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 08:06

Poême sur un moment de vie.


Si les gens sentaient, si les gens savaient,

il suffirait d'un regard, et chacun saurait.

Si les gens écoutaient, et sentaient leur âme,

un seul mot suffirait, une main tendue,

une présence une chaleur, au fond des yeux.

Mais chacun est si loin, perdu dans ses pensées,

mais chacun comme un zombie, esclave et prisonnier,

du passé, des pensées, d'émotions encagées,

d'habitudes rigidifiés, sur l'oubli de soi.

Et moi, comme un enfant, j'espère et j'attends,

ou parfois, je bouscule, provoque, secoue le cocotier,

mais l'on ferme la porte quand je dérange,

et l'on m'ignore quand je reste patient.

Quelle douleur en moi, quelle quête insensée !

Espérer rencontrer quelqu'un qui ECOUTE,

quelqu'un qui ressente, par delà mots et théories ...

Appelle à l'aide, douleur et acceptation.

Le divin, les forces de vie soufflent

suivent leur chemin. De ma douleur

naît un soleil, une tristesse, un amour.

Des larmes pour prix d'une solitude heureuse.

Que fait la vie ? Que fait le vent ?

Je ne sais pas, l'amour emporte doucement,

touche l'enfant blessé qui s'apaise lentement ...

Saurai-je mieux aimer, à ce rythme si lent ?

Suis-je bête ! Toute l'éternité, le présent,

l'instantanéité sont là, pour accomplir cet amour

qui pousse doucement au cœur de mon âme,

ses belles racines vers le ciel, et ses fleurs,

vers la terre ...

Mille fois sur le métier, je remets l'ouvrage,

la tapisserie est déjà belle, elle s'épure jour après jour,

Mille fois sur le métier, l'ouvrage est remis,

jusqu'à la pure conscience, jusqu'à la pure Lumière,

Jusqu'à la Joie Infinie, de l'Être et de la Vie ...

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 16:34

C'est les vacances ! Ouf !

Fin d'activité professionnelle "sous pression" ... Une épreuve au long cours qui s'achève ...

Les moments difficiles, les périodes de tension sont source d'évolution accélérée, de compréhensions profondes sur soi-même, sur la vie, sur les autres et la société ...

Découverte de la profondeur de l'inconscience humaine, de la prétention associée à la bêtise ... Prise de conscience de ce qui en moi, a donné prise à une certaine forme de conflit.

Compréhension des limites psychologiques, sociales et intellectuelles, de l'encadrement et de la hiérarchie. Cela reflète les consciences individuelles très limitée de soi, des relations humaines et des enjeux réels des relations professionnelles, et témoigne du faible niveau de conscience sociale autour de ces questions.

Cette nuit, quatre rêves successifs ouvrent des portes sur l'a-venir : poursuite d'une maturation en cours, renouvellement dans mon travail ...

lls accompagnent un changement de plan de conscience, l'abolition de préoccupations qui manifestaient un manque auquel un de ces rêves répond, en changeant l'orientation du regard ...

Ayant vécu en tension depuis des mois, j'éprouve une fatigue assez importante … et je peux me reposer !

Je suis maintenant ouvert à ce qui vient, en terme de changement d'orientation, de consciences nouvelles, d'évolutions intérieures et extérieures de la situation.

A bientôt ...

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 21:30

Pas besoin de grand chose !

Un lit et un toit, un travail, un peu d'argent, quelques proches, et la vie est là, dans toute sa merveille et sa splendeur !

Faire ce que l'on a à faire, simplement. Vivre ce que l'on a à vivre, humblement ... comme vagues sur inaltérable rocher ... au cœur des tempêtes, comme dans le calme plat, les vagues et les secousses n'atteignent pas l'Essentiel ...

"Être heureux" ne s'explique pas, ne se justifie pas ! Aimer, encore moins !

C'est don de la vie, quand le cœur s'ouvre par delà les mémoires de toutes ses blessures, et qu'il renaît à sa propre lumière ... C'est magie d'être ! Sans raison ni limite !

Quelle gloire et quelle simplicité ! Rien de défini, et pourtant tout est là !

Salut à vous !

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 12:36

Oui, la vie est bénie ...

Après des années de marche dans la nuit, puis dans la pénombre de l'aube, le soleil s'élève maintenant dans le champ de la conscience ...

Se réalise maintenant un projet intérieur, d'équilibre, de plénitude, que j'ai toujours porté en moi. Ce projet, ce but, me nourrissait.

Touché par la lumière de si nombreuses fois, ma vie s'éclaire maintenant d'une lumière intérieure qui ne s'arrête pas. Tout est ordinaire pourtant, mais les vagues qui devraient me déstabiliser n'ont plus prises, et je prends conscience de l'amour dans lequel je baigne de part la simple présence des autres et de ce qui vit autour de moi.

Quel étrange voyage se fut là !

Né pour cette lumière, sans le savoir, portant son attente comme un brûlure, j'atteins mon but et reconnais qu'elle ne m'a jamais quitté, qu'elle guidait mes pas, par delà toutes les errances, qu'elle était l'étoile, la source, et le chemin ... !

Quelle fierté ! Quelle énergie rayonnante émane du coeur ! Quelle joie de m'être perdu, et finalement retrouvé !

Quelle joie de reconnaître, que le chemin est ce que je suis, que je suis accueilli par la lumière que je porte en moi !

Quelle étonnant voyage, le vôtre aussi, je crois ! N'est-ce pas ?

Amicalement.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 22:03

Il y a quelques mois de cela, un fait m'interrogeait avec force : comment comprendre qu'une situation anodine, sans implications majeures dans ma vie, puisse engendrer des réactions psycho-corporelles à la fois profondes, intenses, durables et si étranges ... ?
Le retour et la conscience des évènements biographiques même lourds et difficiles, de la petite enfance à l'age adulte ne pouvaient pas justifié ces sensations, impressions, si profondes, intenses, mystérieuses et "hors normes" que je ressentais.

Le livre de Stanilav Grof « Psychologie transpersonnelle » est tombé pile, rendant cohérent mon ressenti avec, enfin, une compréhension psychologique qui inclue l'historique, le biologique et le « transcendant » !

Pour moi, deux éléments clefs.

Le premier est la notion de l'impact extrêmement puissant de la naissance sur le « corps-esprit » de l'être naissant. Suivant les modalités qu'il décrit (quatre étapes de la naissance générant des états d'être et des tensions psycho-biologiques spécifiques), la naissance et son vécu structurent fondamentalement la psyché, les fonctions et les équilibres corporelles, physiologiques et psychologiques de l'être. Bien que nous n'en ayons pas la conscience immédiate, ceci représente la base de la structuration de la personnalité, le canevas sur lequel toutes les expériences ultérieures vont « s'accrocher », entrer en résonance, et faire évoluer.

A partir de ce canevas de perceptions et réactions fondamentales infra-conscientes, s'élabore (deuxième élément clef) la notion de « système d'expériences condensées ». Toutes les expériences importantes vécues par la personne, se regroupent, entrent en résonance avec ces réactions fondamentales quand elles ont la même trame émotionnelle (des trames émotionnelles différentes généreront des « système d'expériences condensées » différents).

Ex : Un homme souffrait énormément d'une épaule. En revivant au cours d'une séance psychédéliques cette douleur, trois éléments se sont révélées « condensés », superposés, dans l'inscription de cette douleur dans son corps. Le premier, le plus récent était un événement biographique, le deuxième : la souffrance du bébé dont l'épaule a été traumatisée pendant la naissance, le dernier, le réminiscence d'une mort par une lance dans l'épaule pendant une bataille, dans une « autre » vie ? ... Tous sont en lien avec une situation psychique d'agression, de violence et d'impuissance. Quand cette « synthèse » s'est faite, que les émotions liées à ces situations ont été revécues, la douleur a disparu.

Tout cela pour témoigner qu'il n'y a rien d'étranges dans psyché, qu'elle a une dimension infinie, que nous sommes habités d'expériences extrêmes que nous pouvons découvrir pour vivre bien mieux, que notre corps et notre esprit sont intimement lié, et que l'on ne peut connaître l'espace de la conscience sans accueillir pleinement et entièrement tout ce qui traverse toutes les dimensions de notre être : corps-émotions-pensées-intuitions !

Corps-esprit sont un. La conscience en est la source, le moteur, et la finalité !

Amicalement.

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 18:42

Plus apaisé. Le bonheur d'être en vie. Recevoir. La tranquillité. Apprécier. Le soleil. Les oiseaux. Le doute encore.
T... : lieu d'évolution spirituelle, (motif d'y être) au-dessus de toutes les autres.
...

C'est « too much ». Non (ce n'est pas "too much") . Nourriture de Plénitude. Comblement. Personne pour interférer par sa présence, son esprit, sa tension. Ta lumière descend sur moi. Lumière d'Être. Belle. Rayonne. C'est le vrai bonheur. Sacrée.
Tant de tension(s). (un) Choc. Blessure. Cri. (et vient une) Ouverture. Plus profonde. Énergie belle. Accueil bonheur. Nouveau. Rayonne. Bonheur.

(7/04/2010)

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