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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 13:21

Oui, le bonheur absolu existe. Chaque être humain, quelque soit sa situation de vie, peut le goûter ... (une réponse, suivie d'une explication sur Épanews, ici.)

Et les situations les plus favorables (argent, pouvoir, liberté, confort, satisfactions et auto-satisfaction, ...), font plus obstacle à sa découverte qu'elles ne la favorisent ...

Je suis à ma place, chacun est à sa place, tu es à ta place ... Chacun est et fait, parfaitement, ce qu'il est destiné à être et faire ...

Tu te révoltes ... une vaguelette sur l'océan. Qu'est-ce que cela change à la profondeur de l'amour en toute chose, et à la vérité de la vie ?

Je suis en paix. Cette paix est partout. J'en témoigne. Apparemment je ne fais rien. Pourtant cette "présence" que rien n'ébranle, est plus forte que toutes les agitations, toutes les peurs, toutes les angoisses (que cela te paraisse absurde, ne m'étonnerait pas).

C'est elle qui me porte. C'est elle, pour moi, "le bonheur". Différent du tien, n'est-ce pas ? ;-)

A mes yeux, le "mal" n'existe pas. Il est "absence de bien", simplement.

Tu connais sans doute cette phrase : "Ne lutte pas contre l'obscurité, allume la lumière". C'est ce que j'essaye de faire ... à ma façon !

La Lumière est. Les ténèbres ne sont pas. Il n'y a de lutte, que dans notre esprit et notre conscience ... pour découvrir cette réalité ! Connaître cette Lumière, c'est cela le "bonheur" ! (selon moi, et sans aucune volonté d'imposer ni de convaincre qui que ce soit).

Continue d'être telle que tu es, révoltée, entière, dans le bonheur qui est le tien, pour toi, aujourd'hui. Tu es belle ainsi !

Bonne soirée. Amicalement.


Ce bonheur dont je parle, n'est pas l'intensité permanente dans laquelle je vis (sinon le quotidien ne serait plus vivable !). Il est/c'est, pour moi, la  trame essentielle, la vibration fondamentale, l'harmonique de base, et de fond, de la vie et tout ce qui existe. C'est un plan de conscience et d'existence avec lequel je suis en "contact", "lien" permanent, mais qui n'occupe pas la totalité du champ de conscience.

Mon quotidien psychologique est d'avantages, comme tout un chacun, un flux permanent d'émotions, de pensées, de sensations, d'images et de perceptions.

Ce qui est passionnant, en ce moment, pour moi, c'est de constater que des situations difficiles et des émotions négatives, parce que je les accueille de manière différente, détendue, me traversent sans m'affecter, et me permettent au contraire, de découvrir et d'approfondir un bonheur plus dense et vivant. Ce qui m'aurait mis à mal, il y a quelques temps, contribue au contraire, à une joie et une confiance plus profonde.

Les émotions positives, d'amour, de joie, nous portent naturellement, vers la conscience de ce bonheur profond et essentiel. Mais, parce que nous voulons les garder ou les reproduire à notre façon, elles peuvent devenir, ou deviennent un piège qui nous en éloigne.

Exemple : Quelqu'un qui a réussit quelque chose de difficile, réussir un diplôme, ou monter une entreprise, et gagner beaucoup d'argent, et en est profondément heureux, va croire que, pour retrouver ce bonheur, ou être plus heureux, il faut résussir un truc encore plus difficile ou/et gagner encore plus d'argent, ou faire de son entreprise une énorme entreprise ... et là, il se trompe (probablement !), car la vie ne nous demande pas la "performance", mais de suivre ce qui nous rend profondément heureux ... et cela change avec le temps et le moment ! Et là, en persévérant dans une voie différente de son bonheur profond, il se conduit lui-même au stress, au mal-être, voir à la maladie ...

Que pensez vous de ce regard ? de cette vision des choses ? Bonne journée !

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 21:36

Le bébé apprend/sait demander pour recevoir ... tellement qu'il s'adapte à 100 % aux fonctionnements psycho-émotionnels de ceux dont il dépend. Il leur donne un immense amour au plan psychologique et spirituel.

Et en "s'adaptant" à ses parents, il en prend "plein la figure", il encaisse, et incorpore dans sa structure psychique les équilibres et les déséquilibres psycho-émotionnels de ses parents : il doit mettre un mouchoir sur d'énormes souffrances, dont personne autour de lui ne mesure/ressent/perçoit l'ampleur.

On comprend cela, quand on a été assez loin dans l'introspection, et la compréhension des souffrances que l'on porte en soi.

Donc le bébé apprend : "Ferme ta gueule au plan de tes besoins d'amour profond, pour recevoir de quoi sur-vivre au plan matériel et vitale".

Pour cela il pourra aussi bien être "super-égoïste", que "super-altruiste" (un mixte des deux, le plus souvent) selon la stratégie naturelle qui s'est mise spontanément en place avec ses parents, du fait de leurs interactions spécifiques.

Donc, quand il grandira et deviendra enfant, le "super égoïste" devra apprendre à mettre de l'eau dans son vin, pour bien/mieux vivre. Et le "super altruiste", aussi ... parce que là, ça génère aussi une sacrée souffrance, de nier et dénier constamment ces besoins affectifs personnels ... Certaines personnes le savent bien, ou ne le savent pas, mais éprouvent d'énormes souffrances à cause de cela ...

Et j'ajouterai que nous sommes tous, initialement (quand nous prenons conscience de nous-même, et commençons à évoluer consciemment) un mélange de "super égoïste" et de "super altruiste", selon les secteurs de notre vie et les différentes relations psycho-affectives et leurs enjeux.

Et donc, nous avons à apprendre/découvrir/corriger, dans chaque secteur de vie, et en fonction de notre déséquilibre réel (trop de l'un ou de l'autre), notre vision de la situation et notre mode de comportement ...

Ainsi, avec le temps, nous parviendrons à devenir des êtres humains équilibrés et bien dans notre peau, qui conjugueront avec intelligence et amour, pour nous-même et pour les autres, une prise en compte sereine et apaisée de nos besoins personnels, et de ceux des autres.

Si nous ne prenons pas en compte nos propres besoins (affectifs et spirituels profonds en particulier), nous ne pourrons rien apporter de valable aux autres. Si nous ne prenons pas en compte les besoins des autres, nous ne pourrons pas satisfaire correctement les nôtres, ni apporter aux autres le meilleur dont nous sommes capable, dans le respect de notre sensibilité et de notre intelligence particulière.


Appliquer à moi-même : j'ai découvert le fonctionnement du bébé que j'ai été, qui a "accepté" de perdre le bonheur profond qu'il vivait, pour continuer d'aider sa maman "a aller mieux" psychologiquement ... parce qu'il ne pouvait pas faire autrement, c'est-à-dire : par amour.

Et comme son "action psycho-physique" pour aider sa maman la déstabilisait, lui faisait perdre ses repères (ce qui était la chose la plus importante dont elle avait besoin pour pouvoir enfin découvrir un chemin vers un plus vrai bonheur), il enclenchait ensuite toute une auto-démolition émotionnelle de lui même, parce qu'en la déstabilisant, il lui "faisait du mal" ...

Je suis en train de sortir du piège de ce conflit interne, et j'accède du même coup, et depuis quelques jours déjà, à un niveau de bonheur étonnant par moment : celui du bébé avant qu'il subisse les contrecoups de la souffrance de ses parents. Le mythe de la chute du Paradis Terrestre, correspond à une réalité psychologique.

 

Application concrète et personnelle Des principes fondamentaux structurant le psychisme humain.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 14:06

Le bonheur ? Un état d'être.

Tissé de paix, de sérénité, d'acceptation de soi/la vie (l'un va avec l'autre), d'amour pour "ce qui est".
Un non-effort, qui demande apprentissage et entraînement (et donc un "effort") !

Le chemin ?

S'aimer soi-même, qualités et défauts compris !
et/ou apprendre à le faire !
Paradoxalement, accueillir la réalité de ce qu'on éprouve, même quand c'est difficile, est une condition pour construire un bonheur durable !

Selon moi ! Bonne route dans l'acceptation de vos réalités et conceptions respectives de ce qu'est "être heureux" !
Et la réalisation possible, oui, de ce but !


Le bonheur, pour moi, n'est pas un état d'achèvement, c'est une dynamique, un mouvement, on ne peut pas parvenir "au sommet" du bonheur, parce que, quand on en vit un, un nouveau, différent, plus profond ou plus léger, ou plus ceci ou plus cela, se présente !


Le bonheur, c'est se savoir et se reconnaître, à certain moment, aussi idiot et aveugle que n'importe quel autre être humain. C'est accepter cela pleinement, en théorie et en pratique.

Et cela ne fait pas, ni de vous, ni de moi, ni de l'être humain en général, un être mauvais ou définitivement stupide.

Non, cela fait un être constamment perfectible, toujours en chemin, constamment capable de s'émerveiller, de se découvrir lui-même, et de découvrir le monde toujours d'une nouvelle manière, toujours avec un regard neuf, plein de joie et d'acceptation.

Le bonheur n'a rien à voir avec une ou "la" perfection ! Et heureusement, sinon ce serait foutu !

Le bonheur a tout à voir avec notre perfectibilité, notre humilité, l'amour de la réalité (psychique, intérieure) qui est en nous, la foi et la confiance, en cette intériorité, et en ce fait incroyable : nos erreurs, nos peurs, nos mal-êtres sont des étapes normales vers la plénitude et la joie consubstantielles à notre nature profonde.

Car une conscience profonde en nous, "connaît" notre perfection et la lumière qui est en nous ...

Ne soyez pas parfait, soyez heureux !

Cherchez à l'être !

Si vous ne l'êtes pas autant que vous le voudriez, ne vous jugez pas, au contraire, aimez cette/ces imperfections réelles ou imaginaires qui vous embarrassent, vous limitent ...

Cette acceptation, cet amour vous guideront, à travers ce qui vous blessent, vers votre paix et votre harmonie.

Oui, le bonheur ... c'est cool ! Et en partager un éclat, même à 5 h du mat, m'a "obligé", dans la joie, à me lever !

Bonne journée, chers tous, imparfaits, et présentement ou futurement, heureux !

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 19:03

La dimension trans-personnelle (suite de cet article), inclut tout ce qui, en terme d'expériences intérieures, dépasse la personne, c'est-à-dire ce qui dépasse le "moi" tel que perçu ordinairement, limité à sa biographie, et aux fonctionnements et sensations corporelles, internes et externes usuelles de la "personne".

Voilà ce que la dimension "transpersonnelle" inclut :
(Table des matières du ch. 3, "Les expériences transpersonnelles", du livre "Royaumes de l'inconscient humain", de S. Grof).

Extension empirique de la conscience au sein du cadre de la "réalité objective"

- temporelle :

  •     embriyonnaire et foetales,
  •     ancestrales,
  •     collectives et raciales,
  •     (évolutives) phylogénétique,
  •     incarnations passées,
  •     prescience - clairvoyance - clair-audience et voyage dans le temps.

- spatiale :

  •     transcendance de l'égo dans les relations interpersonnelles et l'expérience d'unité duale,
  •     identification avec d'autres personnes,
  •     identification et conscience de groupe,
  •     identification animale, végétale,
  •     unité avec la vie et avec l'ensemble de la création,
  •     conscience de la matière inorganique,
  •     conscience planétaire/extra-planétaire,
  •     expériences hors du corps,
  •     clairvoyance et clair audience prémonitoires, "voyage dans le temps" et télépathie.

- contraction spatiale de la conscience : conscience organique, tissulaire et cellulaire.

Extension empirique au-delà du cadre de la "réalité objective"

- expériences spirites et médiumniques
- expériences de rencontres avec des entités spirituelles et surhumaines,
- expériences d'autres univers et rencontres avec leurs habitants,
- expériences archétypes et séquences mythologiques complexes,
- expériences de rencontres avec diverses déités,
- compréhension intuitive des symboles universels,
- activation des chakras et éveil du pouvoir du serpent (Kundalini)
- conscience de l'esprit universel,
- le vide supra-cosmique et méta-cosmique.

Je n'ai pas tout expérimenté de ces diverses rubriques ... suffisamment néanmoins pour savoir que toutes ont du sens !

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 18:54

Une personne qui commence son chemin d'évolution personnelle, découvre en premier lieu ses idiosyncrasies, ses modes de fonctionnements les plus personnels. Si elle "creuse", poursuit assez loin cette exploration, elle découvre comment ses mécanismes se sont constitués en elle, et comment ils vivent en elle, et elle débouche sur les fondements, les "lois de fonctionnements" communes à sa culture, puis, plus loin encore à toute l'humanité.
Ce que l'on découvre au fond, pour moi, est exposé dans le post précédent, formulé en terme psychologique, et non métaphorique.

Ainsi, au départ, nous pouvons être dans l'illusion de "chemins séparés", c'est-à-dire d'avoir et de vivre des états et des situations intérieures, radicalement uniques et personnelles, ce qui est vrai à certains égards.

Mais plus nous avançons dans cette démarche, plus nous découvrons, que derrière les "chemins séparés", l'apparence d'une irréductible individualité, il y a des fonctionnements et des causalités communes, qui nous deviennent de plus en plus lisibles.
Au départ nous marchons "sur la montagne" de notre fonctionnement psychique, à la fin nous sommes "dans/à l'intérieur de la montagne" (du fonctionnement psychique), et nous connaissons les chemins qui la parcourent, les nôtres, certes, mais nous savons voir aussi, chez les autres, derrière leurs chemins particuliers, les règles/lois du fonctionnement psychique commun (ici la métaphore du diamant est plus pertinente, ci-dessous).

La métaphore du diamant s'applique aussi. A force d'explorer la facette qui est la nôtre initialement, on "s'enfonce" dans le diamant pour aller vers le centre ... Au début on voit/comprend mieux les facettes qui nous entourent (de ceux qui nous sont proches/nous ressemblent), et plus nous nous approchons du centre, plus nous voyons la totalité des facettes que représente chaque conscience humaine ...

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 09:41

Les deux concepts/principes fondamentaux, permettant de comprendre le fonctionnement/la structuration psycho-émotionnels de l'être humain.


Résumé de cette article.
Stanislav Grof, en utilisant initialement le LSD (puis plus tard par d'autres techniques (respiration holotropique, et autres approches suscitant des états modifiés de conscience)), lors de milliers de séances thérapeutiques, a découvert que le moment autour de la naissance, revécu par des milliers de personnes dans sa recherche, est fondamental pour la structuration du psychisme de la personne.
Les états et tensions émotionnels très puissantes que traverse le bébé, la manière particulière dont il vit les quatre étapes de l'accouchement (appelées "Matrices périnatales" par Grof), forme le socle de la personnalité à venir. Toutes les autres expériences postérieures, fortes ou non, vont moduler, aggraver ou diminuer les tendances profondes inscrites dans la personne par ce vécu de l'accouchement. Et cela selon le principe des systèmes COEX ou système d'expériences condensées.
D'autre part, quand la conscience accède au moment clef de l'accouchement, apparaisse également et naturellement des phénomènes "transpersonnels", le dévoilement de niveau de perception dépassant la conscience ordinaire : perception et vécu d'archétypes (puissance achétypales) et relation avec eux, extase ou horreur mystique, connaissance de situations et d'états de la vie, de la personne, voir de l'univers entier, évidente et intuitive, expérience de bien-être océanique ... (à propos de la dimension transpersonnelle, voir ici).


Formulations résumée issues de recherche internet ("matrices périnatales", "systèmes COEX"). Ils ont été élaboré par le Dr Stanislav Grof, à partir, initialement, de l'utilisation thérapeutique du LSD lors plusieurs millier de séances, puis par l'utilisation d'autres techniques. (cf. "La psychologie transpersonnell"e, de cet auteur, édition J'ai lu).

J'aurai énormément de mal à formuler par moi-même un tel exposé, car ce qui est développé ici, et en particulier la notion de systèmes COEX, est une telle évidence intérieure, issue de mon expérience personnelle, intérieure et de mon observation, et de mes relations avec mes frères humains, que mettre des mots, formulés des concepts, me paraîtrait réducteur, forcément insuffisant ... Néanmoins ce qui est écrit ici est suffisamment proche de la réalité, et permet une première approche, au moins intellectuel. En ce qui concerne les matrices périnatales, l'étendu des expériences possibles est tellement immense, que je n'en ai approché que certaines facettes et profondeur, et ne saurait légitimement parlé avec cohérence de tout ce que je n'ai pas expérimenté/pu observer de première main.

Si vous mettez cet exposé en relation avec ces deux posts récents ...
Pourquoi la souffrance. L'oublie de notre nature divien. dans laquelle la version courte, correspond au niveau personnel, et la version un peu plus longue au niveau transpersonnel.
et
L'attention à soi, la conscience, outil fondamentale de bien-être et de développement personnel.
Vous aurez une idée, certes simpliste, mais globale et cohérente, du problème posé par/ et de la réponse possible à donner aux/ fonctionnements psycho-émotionnels qui vous dépassent et vous enferment dans des états d'être douloureux, ou des situations problématiques et répétitives.
En deux mots, une action thérapeutique efficace consiste donc à aider/accompagner une personne à "peler l'oignon", par le développement de la conscience, et des pratiques psycho-corporelles (travail sur le corps absolument nécessaire) des couches successives engendrées par les système COEX, de l'organisation psycho-émotionnelle de la personne, jusqu'à, éventuellement, laisser émerger les vécus personnels et transpersonnels fondateurs périnataux (autour du moment de la naissance).
Je pense que vous retrouverez, dans les descriptions des matrices périnatales, des états émotionnels intérieurs extrêmes, en positif ou en négatif, que vous vivez parfois,ou fréquemment, sans comprendre leur puissance, ni leur sens (ce qui a été longtemps mon cas).

Voici donc ce résumé.

Une vingtaine d’années plus tard, Stanislav Grof dut abandonner ses recherches avec des drogues du fait de l’utilisation désastreuse qui en était faite dans le grand public, avec tous les dangers que cela comporte de s’aventurer dans des expériences comme celles-là sans guide chevronné. C’est à ce moment-là (dans les années 70) qu’il a élaboré avec sa femme Christina, la Respiration holotropique, véritable thérapie transpersonnelle naturelle. Nous y reviendrons. À travers tout ce matériel clinique, il s’est rendu compte que les individus avaient accès à différents niveaux de réalité, c’est-à-dire qu’au-delà de la réalité empirique dans laquelle s’inscrit notre vie quotidienne, existaient d’autres réalités, il a parlé, par exemple, des différents royaumes de l’inconscient humain. Ces expériences thérapeutiques nous mettent donc en contact avec différents niveaux de l’inconscient.
- L’inconscient individuel correspondant au niveau freudien avec tout le matériel biographique que le sujet peut mettre à jour,
- L’inconscient périnatal qui est à rapprocher du niveau rankien nous mettant en relation avec la naissance et la mort, avec le début et la fin, véritable interface entre les niveaux personnels et transpersonnels.
- Le domaine transpersonnel, correspondant à l’inconscient collectif jungien, nous met en relation avec tout un registre d’expériences, soit au-delà du moi, mais encore situées dans le cadre de la réalité objective, soit des expériences au-delà de ce cadre de la réalité consensuelle.

Les expériences transpersonnelles couvrent une vaste dimension de la psyche : expérience d'unité duale, identification à d'autres personnes, identification et conscience de groupe, identification à des animaux, identification à des végétaux et à des processus botaniques, conscience planétaire, expériences embryonnaires et fœtales, expériences ancestrales, expériences d'incarnations passés, expériences spirites et médiumniques, phénomènes énergétiques du corps subtil, expériences de séquences mythologiques, expériences d'archétypes universels, psychokinèse, etc. (Les nouvelles dimensions de la conscience, p. 56-58).

Grof a introduit deux concepts majeurs, celui des systèmes COEX et celui des matrices périnatales.

Les systèmes COEX.

Le premier concept introduit par Grof est celui de COEX (Systèmes d'Expériences Condensées). Cette hypothèse est très importante du point de vue de la compréhension psychanalytique du phénomène.
Un système COEX est défini comme une constellation spécifique de souvenirs, consistant en expériences condensées (et en fantasmes qui leur sont reliés ), qui proviennent de différentes périodes de la vie d'un individu (naissance, petite enfance, adolescence, etc ...).
Chaque système COEX possède un thème organisateur fondamental, et les souvenirs qu'il contient sont tous associés à une forte charge affective de même nature. Par exemple, les systèmes COEX qui représentent et condensent chez un individu des situations où se sont vues menacées la survie, la santé, et l'intégrité de son corps, sont particulièrement importants.
La structure de la personnalité renferme un grand nombre de COEX, systèmes dynamiques organisateurs intégrant leurs composants en une unité fonctionnelle distincte.
Chaque COEX est relié à des symptômes cliniques spécifiques ou à certains mécanismes de défense. On distingue des systèmes COEX positifs (expériences affectives positives), et les COEX négatifs.
Les systèmes COEX intègrent des éléments périnatals et transpersonnels, ils concernent tous les niveaux de la psyché.
Ils possèdent à la base une expérience fondatrice (la plus antérieure du système) qui représente un prototype, une matrice pour l'enregistrement ultérieur d'événements du même type. En effet, la sensibilité spécifique d'un individu à tel ou tel type d'événements semble être déterminée par des matrices dynamiques fonctionnelles, profondément ancrées dans l'inconscient, innées et transpersonnelles par nature (à rapprocher du concept junguien d'Archétype).
La reviviscence lors de séances LSD d'expériences traumatisantes de l'enfance se traduit souvent par des changements considérables dans le psychisme du sujet. On rejoint ici les principes thérapeutiques freudiens concernant l'"abréaction" .

Dans un travail de thérapie expérientielle, un système COEX sera en général abordé par ses couches les plus superficielles avant de pouvoir être réellement désactivé par l’expérience revécue concernant l’élément primordial. Et dans ce cas, les symptômes éventuels qu’il a engendrés vont se dissoudre.
Pour le domaine transpersonnel, Grof en donne une description très détaillée notamment dans son livre “les nouvelles dimensions de la conscience”. Le registre des expériences possibles est immense. Il est fait d’ombres et de lumières, d’horreurs et d’extases. Il nous met en relation avec des mondes, des espaces, des expériences au-delà de nos repères habituels. Ils bousculent l’idée que nous pouvons avoir de “qui nous sommes".

Les matrices périnatales.

Le deuxième point important dans la vision théorique de Grof, est la classification des matrices périnatales. Ce sont les racines fondamentales de types d'expériences extrêmement fortes, liées au processus de la mort/renaissance. La description des matrices est très riches.

Les matrices périnatales sont au nombre de quatre. Elles constituent le modèle du déroulement de toute action future, tel qu’il sera enregistré dans le bio-ordinateur humain. Elles sont le support premier des systèmes COEX.

La première matrice, la MPF I renvoie à la notion de symbiose, à un paradis sur terre fait de paix et d’union mystique ou cosmique. Les désordres de cette étape de la vie intra-utérine sont associés à des périls aquatiques, à une contamination ou distorsion psychotique entraînant la confusion entre fantasmes et réalité qui, sur le plan physique, peuvent se traduire par une dysfonction intestinale, la nausée et la dyspepsie.
Elle est liée à la vie intra-utérine à un stade avancé de la grossesse (Quand l'impossible arrive, p. 351). Ce moment correspond à des expériences où sont absentes les limites, par exemple la conscience de l'océan, l'espace interstellaire, la Mère Nature. Les thèmes archétypiques de l'inconscient collectif font intervenir le paradis. Du point de vue freudien, c'est la "satisfaction libidinale au niveau des zones érogènes" (Les nouvelles dimensions de la conscience, p. 28). Encore installé dans la matrice, l’enfant est en état fusionnel avec sa mère. Cette situation idéale peut pourtant être ternie par divers traumatismes (stress de la mère, compression physique, manque de nourriture, etc.). Les personnes qui ont mal vécu cette période peuvent être autodestructrices et avoir des problèmes relationnels importants.

La deuxième matrice périnatale, la MPF II, est liée à l’impermanence et à la perturbation due aux sécrétions hormonales annonciatrices d’un proche accouchement et aux premières contractions. Le col de l’utérus étant encore fermé, le fœtus se trouve coincé. L’intense angoisse s’apparente à une paranoïa que l’on peut rapprocher aux thèmes de la descente aux enfers, de la chute des anges ou encore de l’expulsion du paradis. Solitude, désespoir, impuissance, infériorité, culpabilité sont les composants négatifs classiques de cette matrice. Alcoolisme et toxicodépendance peuvent être une stratégie de fuite malheureuse pour échapper à cette sensation d’enfermement.
La MPF II reflète l'expérience de terreur claustrophobique et de désespoir que vit le fœtus au moment où l'utérus se contracte, alors que le col n'est pas encore ouvert." Ce moment correspond à des expériences où intervient la menace, des sentiments d'anxiété croissante. Les thèmes archétypiques de l'inconscient collectif font intervenir la descente aux enfers. Du point de vue freudien, c'est la frustration orale, la rétention, la frustration sexuelle. Les contractions violentes, qui interrompent la circulation sanguine et contractent la tête de l’enfant, transforment l’univers sécurisant en enfer ! Les personnes marquées par cette étape chercheront les plaisirs fusionnels pour retrouver l’état de la matrice I.

La troisième matrice concerne la sortie de l’utérus et la progression vers la naissance. C’est l’expérience de l’exil accompagné d’un intense combat pour la survie, aux facettes complexes qui risquent de déboucher sur un nombre varié de syndromes psychopathologiques avec des éléments d’auto-mutilation, des déviations sexuelles, des névroses, des migraines, des problèmes d’énurésie, de psoriasis, de frigidité ou encore d’impuissance.
La MPF III est associée au passage difficile à travers le canal pelvi-génital, une fois que le col est suffisamment dilaté." Ce moment correspond à des expériences de lutte titanesque, de sado-masochisme, de scatologie, de rencontre avec le feu. Les thèmes archétypiques de l'inconscient collectif font intervenir le Purgatoire, le Jugement dernier. Du point de vue freudien, c'est : "mastication et déglutition de nourriture, agression et destruction orale, processus d'excrétion, agression anale, agression phallique". C’est le moment de la progression dans le canal de sortie. L’enfant est soumis à des compressions considérables. La prédominance de cette phase chez une personne peut entraîner la recherche des vécus forts pour se sentir bien.

Enfin, la quatrième matrice conduit à l’expulsion de l’enfant. L’ultime intensification de la tension et de la souffrance fait place au soulagement et à la relaxation. Cette phase correspond à la résolution du conflit après le sentiment d’annihilation, après la mort de l’égo de l’étape précédente. Vécue de manière négative, cette étape peut créer plus tard des tendances exhibitionnistes, des illusions messianiques ou encore des déviations de l’appréhension de la mort et de la vie, de la destruction et de la renaissance, ainsi que des capacités de résilience réduites.
La MPF IV reproduit ce qui se passe au moment de la naissance et juste après. Ce moment correspond à des expériences de mort/renaissance. Les thèmes archétypiques de l'inconscient collectif font intervenir la libération, la rédemption. Du point de vue freudien, c'est : "situations dangereuses, fait d'avoir surmonté des obstacles sérieux". C’est l’étape de la libération, le nouveau-né devient individu. Si l’enfant est accueilli avec amour et si les étapes précédentes se sont bien déroulées, cette phase ne pose aucun problème. Mais elle peut engendrer des pathologies en cas de rejet (ou de traitement sans affections, purement techniques) de l’enfant par ses parents.

De plus en plus, Grof essaie de rattacher les affections psychologiques et psychosomatiques aux bases périnatales et aux différentes matrices concernées.
Dans son dernier ouvrage paru en français, " Psychologie transpersonnelle ", Grof tente de relier ses théories psychologiques à des branches parallèles des sciences " de pointe". Il subodore des structures explicatives communes, en citant abondamment la théorie des systèmes, l'holographie, les nouveaux principes de la mécanique quantique, etc... Il prône une nouvelle approche, dite approche holonomique , qui considère les principes d'arrangement et d'organisation de la réalité et du système nerveux central, la distribution de l'information, la relation entre le tout et ses parties, etc ....

Voilà, espérant que tout ceci "fera sens" pour vous. Amicalement. Roland.

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 09:00
Suite du texte précédent sur Zebracrossing ici. 
La vie, les humains, sont ils "rationnelles" ?
Pour moi, la "logique", la rationalité sous-jacente (aux apparences) de l'Univers est l'amour et l'unité.
(Note : Un des principes de la théorie quantique est le principe de "non-localité" : deux particules nées de l'explosion d'une autre restent "liées", même si elles s'éloignent l'une de l'autre à la vitesse de la lumière. Une expérience le prouve (dans cette expérience, quand on mesure certain état d'une des deux particules, l'autre prends instantanément l'état opposé, bien que s'éloignant l'une de l'autre à deux fois la vitesse de la lumière !). Cela signifie très clairement que toutes les particules de l'univers sont "corrélées" puisque nées du big bang).
Mais pour accéder à ce niveau de "rationalité", il faut en être au point de pouvoir considérer que, quelque soit le degré de souffrance ou de violence atteint (y compris la mort), il (ce degré de séparation d'avec le tout) est "illusoire" relativement à la réalité de l'énergie et de la vie, il est un simple "passage" qui, de toute manière, mènera à/voile un état d'amour et de connexion universel ... (seul les maîtres les plus élevés spirituellement peuvent être connectés en permanence à ce niveau. Ce n'est pas mon cas, et je suis encore très souvent en souffrance d'isolement, dans des mal-êtres "enfantins" au vue de cette "altitude", mais néanmoins j'en ai eu un bref aperçu de ce niveau j'en parle ici, peu de temps après le décès de mon frère).

Pour ce qui est de la rationalité des comportements humains, il me semble nécessaire d'affirmer que les émotions sont, basiquement, des réactions rationnelles (physiologiques, motrices, chimiques, mentales, neurologiques, relationnelles ...) globales, d'adaptations justes et naturelles, de l'organisme, à ses exigences internes, aux contraintes extérieures, et aux nécessités de communication avec ses semblables. Fondamentalement. Et fondamentalement rationnelle, logique pour moi.
Et donc, pour découvrir et comprendre la rationalité des comportements humains, il faut comprendre et voir en soi, et chez les autres, cette rationalité. 
(Note : Un élément essentiel à cette compréhension : les émotions les plus profondément conditionnantes, se sont inscrites en nous dés avant la naissance, et pendant notre petite enfance, elles sont donc hors de la sphère naturelle de conscience de notre moi, ce qui n'est pas irréversible. Donc ces émotions sont là, elles existent, elles nous font réagir à la vie et aux autres d'une manière particulière, pas toujours adaptée à la réalité actuelle, mais elles nous échappent et nous ne pouvons en suspecté l'existence, au début d'un chemin d'évolution personnelle, que par leurs effets (style : maladie, état psychologique problématique, dissonance entre nos intentions et nos résultats, ...)).


Pour moi, le problème des difficultés de communication entre les "hqi" et les "moins doués", est à deux niveaux.

Au niveau, communication sur la perception/compréhension de la réalité dans son aspect "objectif" : les moins doués ne captent pas bien, pourquoi ? Parce que leur fonctionnement émotionnel interfère fortement, sans qu'ils en aient conscience avec leur fonctionnement mental (attachement à des préjugés, jugements ou frein sur la "liberté", sur la valeur de la pensée, ...). Alors que le surdoué est bien plus "neutre" à cet égard.

A l'inverse, dans l'expression émotionnelle (consciente et inconsciente), c'est le surdoué qui est en porte à faux. Le "moins doué" est protégé par un système de réaction standard, stable, de réactions et de prises de positions qui ne lui posent aucun problème. Il est "lui", naturellement, de manière satisfaisante en regard de son environnement social. (après, les épreuves font que ...). 

Le surdoué lui, est confronté d'une part à une moindre connexion avec ses émotions, à certains moments, et, à l'inverse, (en fonction des situations et de son état, de ce qu'il est en train de faire), à des émotions qu'il aura du mal à cerner, à une réactivité émotionnelle, une puissance des émotions et de l'énergie qu'il ne peut complètement maîtrisé, et qui le déstabilise dans la relation aux autres et dans la relation qu'il a avec lui-même ... Les deux pouvant être simultanés : le fonctionnement mental de contrôle, d'intelligence peut se poursuivre, pendant qu'à l'intérieur, en conscience ou pas, c'est le "bordel" émotionnel.

Exemple perso : quand des situations de la vie, ont un fort impact émotionnel, déstabilisant, je le perçois, j'en éprouve du mal-être, mais je ne peux concrètement rien faire par rapport à cela, et c'est la soir, en rentrant chez moi, ou en me couchant, que les tensions émotionnelles non réglées remontent. Et fatigué ou pas, il faut que je me les "coltine", prendre conscience, me positionner, me détacher de certaines, explorer certaines autres, pour pouvoir dormir à peu près normalement ! D'où qualité de mon sommeil, très variable. Sad Il me faudrait parfois, pour être vraiment bien, une journée de repos après une journée de boulot, pour pouvoir "digérer" les choses en profondeur et sereinement !).

Mais quelque soit le niveau, cela est parfaitement "rationnelle" et "logique", pour moi !

Donc, oui, double boulot pour le surdoué ! Désolé !

Merci à vous de ces partages, de vos intelligences, de vos interrogations ! Bonne journée.

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 18:38

Pour avancer, le plus important est vraiment d'éprouver la vérité de ce qu'on ressent : les émotions, les tensions, les attentes, les peurs, les impuissances, les colères, ... et d'essayer de voir/ressentir, quels sont les liens avec notre situation.

Entre les espoirs d'améliorer la situation, la peur d'en changer d'un côté, et les "coups" que l'on prend, les mal-êtres, l'impuissance à changer les choses dans la direction qui nous est nécessaire, de l'autre ... tout cela produit un chaos, dont nous devons tout appréhender pour commencer à en sortir.

Il faut assumer "en plein" la/les contradictions internes qui bloquent notre regard et notre compréhension intuitive de la situation.
Ce qui est difficile, c'est qu'il faut aller parfois jusqu'au bout du mal-être, pour que les choses basculent et que l'on commence à voir clair. Terrible parfois, ce qu'on souffre pour commencer à sortir du trou ... même si, après, on vit une grande libération, un moment de joie et de liberté retrouvée !

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 18:31

Je me suis dit (le 3/09/2012) que l'article précédent (Sur le travail avec ...) devait être de l’hébreu pour beaucoup de gens ! Et qu'il fallait répondre à cette question :

Comment basiquement, générer une conscience en soi, amicale et sereine de nos pensées, émotions, sensations, intuitions ?

La recette est simple : il faut créer des conditions qui font que les pensées et les émotions qui nous traversent deviennent évidentes, comme un trait de craie blanc sur un tableau noir. Comment ? Grâce aux techniques de méditation.

Basiquement la méditation consiste à orienter la conscience vers les sensations corporelles : la respiration, la posture, les sensations du corps, la vision, les sons ...

Si vous décidez d'orienter votre conscience sur l'un ou l'autre de ces éléments, quand une pensée (ou plusieurs) ou une émotion viendront vous distraire, vous sortir de cette perception, vous pourrez, avec un peu d’entraînement, en prendre conscience.

Et si vous étendez cette conscience sensorielle au quotidien, alors vous aurez, en permanence, à la fois une conscience corporelle affinée, et une conscience de plus en plus fine des pensées et des émotions qui vous traversent ... Vous cesserez naturellement de prendre vos pensées, et vos émotions pour argent comptant, pour une "description" de la réalité ! Vous serez de moins en moins ballotté par elles. Et votre manière d'agir évoluera : vous ne vous positionnerez plus par rapport à un petit élément sur- et mal-interprété de la réalité, mais sur la globalité de la perception que vous aurez de vous même et de l'extérieur ...

Vous générerez progressivement, une conscience unifiée, de plus en plus large, profonde et sereine dans/de votre être ...

Je renvoie ceux que cela intéresse (pour des descriptions et des explications approfondies) au livre "Au cœur de la tourmente, la pleine conscience" du Dr Jon Kabat-Zinn (éditions J'ai lu, aussi). Je pratique depuis des années, mais ce livre (je n'en ai lu qu'un quart pour l'instant) m'a apporté quelques points très importants qui m'ont sortis de deux ou trois erreurs personnels dommageables ! Mais si vous avez des questions et des observations là dessus, j'y répondrai aussi de mon mieux !

Bonne soirée.

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 18:16

Quelques propositions très personnelles, pour mieux vivre et traverser les émotions difficiles et les états corporels pénibles qui leur sont liés.

L'émotion n'est pas accessible à la raison. Inutile de combattre une émotion par des pensées. Lutter contre une émotion la renforce et l'entretient.

Une émotion peut être observée, elle peut nous traverser sans affecter notre conscience.
L'émotion est le moteur de la vie psychique. Elles sous-tendent toutes nos activités mentales, elles conditionnent notre manière d'appréhender chaque situation, et une grande part de notre état physique, sensations du corps et état de santé.

Accueillir, éprouver un état émotionnel-corporel, sans y ajouter aucune connotation mentale est une stratégie qui permet que cet état nous traverse, puis s'efface sans laisser de trace. L'émotion crée et se manifeste dans un système de pensées particulier (contenus et logique discursive spécifiques propres à chacun). Ce système de pensées n'a aucune valeur objective. Nécessité de s'en écarter, de n'y adhérer d'aucune manière, et de s'ouvrir à d'autres possibles et à d'autres perspectives.

Il n'y a pas de "solution" à une émotion, à un état de mal-être. Tant qu'elle est présente, la vivre, mais tenter de rester en contact avec la joie, la confiance, l'amour. La tendresse pour soi. Quand elle s'efface, aller résolument vers ces éléments positifs.

Nous ne sommes ni maître, ni possesseur, ni responsable des émotions qui nous traversent. Mais notre mode de vie, psychique, relationnel, conditionne largement les émotions auxquelles nous sommes soumis, leur intensité, et leur mode d'expression.

Petit ajout, important pour moi :
Une dimension de nous-même me semble être en connexion permanente avec la joie, une conscience très vaste, qui transcende toutes les difficultés, tous les mal-êtres ...

Voilà, jeter "en vrac", quelques éléments d'expériences et de réflexions personnels, par un "galérien" des émotions et des états corporels, entre mal-êtres et bonheurs !

Qu'en pensez vous ? Cela résonne-t-il avec votre vécu personnel ?

Amicalement.

Petit PS. perso j'utilise souvent "Rescue" (en urgence typiquement) et les autres fleurs de Bach, le choix devient clair quand je suis en contact profond avec le mal-être, et leur utilisation débloque alors rapidement la situation. C'est pour moi une vraie aide qui m'aide à passer des caps difficiles (souvent ! :)

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