Déstabilisation, vide, mal-être. Passer un cap.

Suite au message en fin de cet article :

Quand, poussé au bout de nous-même, nous reconnaissons de manière indistincte, mais néanmoins évidente, l'abyssale relativité de l'idée que nous nous faisons de nous-même, de notre place dans le monde et de la vie elle-même ...

Il nous reste à accueillir sans jugement (sur nous-même) ce qui nous traverse, à essayer d'en percevoir le sens, la direction ...

En accueillant sans peur, cette sensation de vide et de néant, cette tension intérieure aussi que l'on ne sait nommer, qui bouscule notre sommeil et jusqu'à notre corps, sans impatience et avec confiance, autant que possible, émerge naturellement, avec la soumission à une puissance qui nous dépasse, une nouvelle vision/compréhension/intuition/conscience de soi et du monde.

Ne pas être pressé.

Pour que le nouveau advienne, l'ancien doit être balayé (vu/reconnu dans son inanité totale à à accueillir la pertinence du nouveau qui arrive, dont la forme et le contenu ne saurait cadrer avec rien de l'ancien).

Quelques mots, jetés à la volée ... Cela vous parle-t-il ?

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Message ayant sollicité ces mots :

"J'ai vu une chaman et depuis, je me sens très bousculée, très oppressée, épuisée. J'ai mal partout et j'ai très mal dormi, tout en ayant quelques plages de sommeil et de réveil fort mouvementées et désagréables.
Cela peut-il être dû aux informations entendues, aux soins reçus, au travail fait ? Comme si, le nettoyage effectué pouvait me donner le sentiment de vide, d'une partie de moi sensiblement  voir incroyablement différente ? Comme une perte de repères, une déstabilisation d'un équilibre inscrit depuis des années ?"